Lorsque le Conseil canadien des affaires a officiellement approuvé le concept de tarification nationale du carbone en 2007, il n’a pas été facile de le faire accepter, explique John Dillon, premier vice-président du Conseil, chargé des politiques publiques et avocat-conseil.

À l’époque, le gouvernement fédéral et de nombreux dirigeants du secteur privé craignaient que la tarification du carbone nuise à la capacité du Canada de soutenir la concurrence internationale. « En 2007, peu de pays envisageaient la tarification du carbone ou une politique climatique ou une politique climatique concrète. On craignait qu’une tarification du carbone ait une influence sur notre capacité concurrentielle. »

M. Dillon œuvre dans le domaine de la politique énergétique et climatique depuis trois décennies. Au cours de cette période, il a été témoin de nombreux changements. 

Dans une conversation avec Goldy Hyder sur le balado Speaking of Business, M. Dillon réfléchit à ce qu’il a appris, aux raisons pour lesquelles les chefs d’entreprise canadiens ont adopté la lutte contre le changement climatique et à ce que le pays doit faire pour atteindre son objectif de carboneutralité.

Pour en savoir plus sur les analyses de rentabilité de la réduction des émissions, consultez le rapport du Conseil canadien des affaires, Croissance écologique 3.0 : Vers un Canada carboneutre et prospère (anglais seulement).