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« Lorsque nous parlons de l’avenir économique du Canada, nous parlons du gagne-pain des 1,7 million d’hommes et de femmes qui travaillent au sein de nos entreprises, et de plusieurs millions d’autres membres de leurs familles et de leurs communautés qui tirent profit de ces emplois. »

Don Lindsay Président | Conseil canadien des affaires




Depuis 1976, le Conseil canadien des affaires est au cœur de nombreux débats et initiatives d’envergure en lien avec les politiques publiques au Canada.


QUI NOUS SOMMES


Le Conseil regroupe les chefs de direction et entrepreneurs des 150 plus grandes sociétés canadiennes œuvrant dans tous les secteurs de l’industrie et dans toutes régions du pays. Ces entreprises :



NOTRE HISTOIRE


« Notre objectif est de renforcer l’économie du pays, son tissu social et ses institutions démocratiques. »

Déclaration des fondateurs




MESSAGE DU PRÉSIDENT


En tant que membre du Conseil canadien des affaires depuis 2005, j’ai pu constater par moi-même l’important travail que notre organisme a effectué au fil des ans sur le plan de la politique et de la défense des droits.
Chacun de mes prédécesseurs au poste de président – les plus récents étant Linda Hasenfratz, Paul Desmarais jr. et Hartley Richardson – a apporté sa touche personnelle et unique à ce rôle, contribuant ainsi aux nombreuses
réalisations du Conseil.

Lorsqu’on m’a invité à choisir un thème pour la période de mon mandat, j’ai commencé par en discuter avec beaucoup d’autres membres du Conseil. J’entendais régulièrement des chefs d’entreprises de partout au Canada affirmer que l’environnement politique et économique avait changé, et que nous aussi, nous devions changer.

À l’échelle mondiale, la concurrence en matière d’investissements, d’idées et de talent n’a jamais été aussi intense qu’elle ne l’est aujourd’hui. Cette conjoncture présente des défis de taille pour le Canada, un marché relativement petit, qui risque de se faire damer le pion par des compétiteurs plus habiles et ambitieux. Parallèlement, les médias sociaux et le pouvoir des réseaux de pairs sont en train de redéfinir plusieurs aspects de nos vies, notamment notre manière de nous engager comme citoyens. Pour être percutants et joindre un plus vaste public, nous devons changer notre façon de communiquer.

Voilà pourquoi j’ai choisi, à parts égales, la compétitivité et les communications comme priorités pour la durée de ma présidence.

Ces deux thèmes étaient à l’honneur lors du lancement de notre Groupe de travail sur l’avenir économique du Canada au début de 2019. Coprésidé par Louis Vachon, Nicole Verkindt et Chuck Magro, le Groupe de travail a déjà eu un impact tangible. Il a jusqu’à maintenant permis de joindre 1,1 million de Canadiens grâce aux médias sociaux et de demander l’avis de centaines d’intervenants, dont beaucoup à ce jour ne faisaient pas partie de notre réseau.
Un nombre grandissant de chefs d’entreprises canadiens se
sont joints à la conversation et nous ont fait part de leurs idées
et de leurs points de vue. Que ce soit par le biais de lettres
ouvertes dans les journaux, lors de réunions de sections locales
de chambres de commerce, à la télévision et dans les médias
sociaux, des PDG ont pu échanger avec un public nombreux
et diversifié sur des sujets qui concernent tous les Canadiens.

Nous sommes partis du bon pied, mais il y a encore beaucoup
à faire.

Depuis 1976, le Conseil canadien des affaires est un porte-parole efficace des chefs d’entreprises de notre pays. Mais lorsque nous évoquons l’avenir économique du Canada, nous parlons des moyens de subsistance des 1,7 million d’hommes et de femmes qui travaillent au sein de nos entreprises, et de plusieurs millions d’autres membres de leurs familles et de leurs communautés qui tirent profit de ces emplois.

Notre succès passe par l’assurance que le Canada peut continuer à prospérer et à croître non seulement au bénéfice de nos enfants et de nos petits-enfants, mais aussi à celui de nombreuses générations à venir.

Don Lindsay

Président | Conseil canadien des affaires




MESSAGE DU PRÉSIDENT ET CHEF DE LA DIRECTION


Dès que ma famille est arrivée au Canada dans les années 1970, mes parents se sont mis à nous répéter que nous étions chanceux d’avoir pu émigrer dans un pays aussi pacifique, humanitaire et accueillant.

D’un autre côté, ils ne cachaient pas leur frustration lorsqu’ils avaient l’impression que les Canadiens tenaient pour acquises toutes ces bénédictions ou qu’ils perdaient un temps précieux à se tracasser pour de petites choses sans importance. « Le problème, quand on vit au Canada, c’est qu’on n’a pas de problèmes, alors nous nous en créons! », déplorait mon père.

J’ai souvent repensé à ces paroles depuis que je suis à la tête de ce remarquable organisme. Le Canada est un pays incroyablement chanceux – mais il a le potentiel de l’être encore plus. Nous devons simplement arriver à passer par-dessus les petites choses qui nous divisent et viser plus haut tous ensemble.

Nous devons faire preuve d’une ambition comparable à l’approche « À nous le podium » qui a permis au Canada de s’illustrer lors des Jeux olympiques d’hiver de Vancouver. Après tout, pourquoi viser l’argent ou le bronze quand nous avons ce qu’il faut pour remporter l’or?

Au cours des 43 dernières années, sous la direction de Thomas d’Aquino, puis de John Manley, le Conseil canadien des affaires s’est efforcé de faire du Canada le meilleur pays où vivre, travailler, investir et grandir. Nos membres comprennent plusieurs des chefs d’entreprises et des entrepreneurs les plus influents du Canada, des hommes et des femmes qui se consacrent au bien-être de leurs entreprises, de leurs 1,7 million d’employés et de leurs communautés.

Lorsque je rencontre nos membres, je suis toujours frappé par leur passion pour notre pays et par leur détermination à contribuer au succès du Canada sur la scène internationale.

C’est dans cet esprit que nous avons mis sur pied notre Groupe de travail sur l’avenir économique du Canada.

À une époque marquée par la polarisation politique et la transformation technologique, et où la concurrence est toujours plus féroce, nous ne pouvons pas nous permettre de tenir quoi que ce soit pour acquis. Le paysage mondial actuel est extrêmement compétitif. Si nous voulons préserver la belle qualité de vie dont nous jouissons, nous devons nous montrer ambitieux, avant-gardistes et rester unis.

Au cours de la dernière année, notre Groupe de travail a travaillé en collaboration avec de nombreux intervenants et Canadiens de partout au pays pour définir des politiques qui permettront d’améliorer l’avenir économique du Canada et par ricochet, la vie quotidienne de tous les Canadiens et Canadiennes.

Nos membres se sont aussi penchés sur ce que leurs entreprises peuvent faire elles-mêmes pour aborder certaines des problématiques sociales les plus importantes de notre époque, que l’on parle de santé mentale, de réconciliation avec les peuples autochtones ou de changements climatiques,
pour ne nommer que celles-ci.

Dans les pages à venir, vous en apprendrez davantage sur les nombreuses initiatives que nous avons prises l’année dernière et sur nos réalisations les plus importantes. J’aimerais remercier sincèrement le personnel dévoué du Conseil, ainsi que tous les chefs d’entreprises de partout au pays qui nous ont donné de leur temps et de leur énergie.

Nous avons beaucoup de pain sur la planche, mais je sais que de grandes choses nous attendent, et cette perspective me ravit.

Goldy Hyder

Président et chef de la direction | Conseil canadien des affaires



LES PRIORITÉS STRATÉGIQUES




BILAN DE L’ANNÉE

Une chronologie


Les tensions commerciales, ainsi que l’instabilité et l’incertitude grandissantes que suscite la politique énergétique canadienne ont émergé au moment où la compétitivité du Canada continuait de s’effriter.

« Il y a deux enjeux : de un, au Canada, nous avons pris certaines mesures qui ont eu pour effet de nous mettre nousmêmes des bâtons dans les roues. De deux, le monde évolue, créant de nombreuses incertitudes pour les investisseurs au Canada, autant ceux des secteurs public que privé. »

David Dodge ancien gouverneur de la Banque du Canada


Août 2018


Mettre la compétitivité à l’ordre du jour
Dans sa présentation au Comité permanent des finances de la Chambre des communes, le Conseil demande au gouvernement fédéral de proposer un plan pour protéger l’économie canadienne et en stimuler la croissance face à la concurrence et à l’incertitude internationales croissantes.
Dans la présentation, on cite un sondage interne indiquant que seulement un dirigeant sur sept affirme avoir confiance dans la compétitivité du climat d’affaires au Canada.

« Pour attirer et promouvoir de nouveaux investissements des entreprises, nous recommandons que le Budget 2019 prévoie une mesure fiscale temporaire qui permettra aux entreprises de déduire immédiatement la totalité de leurs dépenses en capital. »

John Manley

Tarifs et commerce
Suite à la décision de l’administration Trump d’imposer des tarifs sur les exportations canadiennes d’acier et d’aluminium – et dans un contexte d’escalade de la guerre commerciale entre Washington et Pékin – le Conseil canadien des affaires et son homologue américain, la Business Roundtable, exhortent les négociateurs à redoubler d’efforts pour moderniser l’ALENA.
À défaut de quoi, préviennent-ils, « les chaînes d’approvisionnement nord-américaines seront déstabilisées, les emplois menacés et la croissance économique sapée. »


Banque Scotia

Projet d’oléoduc dans l’impasse
Trois jours à peine après le début officiel des travaux d’agrandissement, la Cour d’appel fédérale annule le décret pour l’expansion de l’oléoduc Trans Mountain d’une longueur de 1 150 kilomètres. Cette décision est la dernière d’une série de revers pour ce projet dont nous avons grandement besoin.
Le Conseil canadien des affaires avait déjà fait savoir que la non-construction du pipeline « porterait gravement atteinte à la réputation du Canada en tant que lieu sûr où investir ». Elle priverait également les gouvernements de millions de dollars en redevances et en paiements d’impôts qui financent un large éventail de services publics essentiels.

Septembre 2018


Neuf principes pour assurer la protection des données et de la vie privée
Après avoir consulté une cinquantaine d’entreprises membres, le Conseil propose un cadre stratégique en neuf points pour assurer la protection des données personnelles et de la vie privée des citoyens canadiens. « Le Canada a toujours compté sur les marchés pour répartir efficacement les ressources de grande valeur. Mais les marchés ne fonctionnent efficacement que si les règles sont claires, que les droits des participants sont bien définis et exécutoires, et que les transactions se font dans un marché transparent, compétitif et sûr. »


Appuyer davantage la stratégie nationale sur l’apprentissage intégré au travail
À l’initiative de la Table ronde du milieu des affaires et de l’enseignement supérieur, 25 dirigeants issus d’organisations étudiantes, d’entreprises et d’organisations d’enseignement postsecondaire demandent au gouvernement fédéral de faciliter la mise en place d’une stratégie nationale sur l’apprentissage intégré au travail. Dans une lettre adressée au ministre des Finances Bill Morneau, ils demandent de nouveaux investissements dans une plateforme pancanadienne qui facilitera le jumelage des employeurs et des étudiants et leur participation aux stages de travail.


Mesurer l’impact de la réforme fiscale américaine sur le Canada
Selon une étude de PwC Canada, le projet de loi sur la réforme fiscale américaine qui est entré en vigueur en 2018 « a éliminé l’un des principaux avantages concurrentiels du Canada ». En effet, la nouvelle loi a notamment diminué le taux d’imposition des sociétés, lequel est passé de 35 % à 21 %, et a permis aux entreprises de déduire immédiatement, dans le calcul de leurs revenus, le coût total de leurs dépenses en capital. Cette loi positionne donc les États-Unis comme « un endroit nettement plus avantageux pour implanter les entreprises qui exigent beaucoup de capitaux », conclut l’étude commandée par le Conseil canadien des affaires.


ALENA 2.0
Le Conseil félicite le gouvernement du Canada pour les résultats positifs qu’il a obtenus lors des négociations commerciales nord-américaines.
« L’Accord confère aux investisseurs des trois pays la certitude et la clarté dont ils ont tant besoin, ce qui permet aux entreprises de concrétiser des projets créateurs d’emplois et des plans d’expansion. Nous espérons et nous prévoyons que le gouvernement du Canada et l’administration américaine poursuivront les pourparlers visant à lever les tarifs illégitimes imposés sur les exportations canadiennes d’acier et d’aluminium, au grand dam des producteurs, des fabricants et des consommateurs. »

Promotion du numérique
Lancée en 2017 et continuellement mise à jour, la carte interactive du commerce nord-américain mise en ligne par le Conseil est un outil indispensable pour communiquer les résultats positifs du partenariat bilatéral pour les pays, les États et les districts. Il s’agit de l’une des pages les plus consultées de notre site Web.

  • Près de 40 000 interactions
  • Plus de 3 200 téléchargements de fiches de renseignements
  • Les chercheurs en matière de politique et les représentants du gouvernement des deux pays la consultent souvent

Réunion d’automne des membres du Conseil canadien des entreprises

New York

Le jour même où les négociateurs concluent une entente de
principe sur le libre-échange nord-américain, les membres du
Conseil arrivent à New York pour participer pendant deux jours
à des réunions avec les principaux décideurs américains.
Parmi les conférenciers, mentionnons :

Jamie Dimon
président et directeur général de JPMorgan Chase

Stephen Schwarzman
président et directeur général de Blackstone

Lloyd Blankfein
ancien président et directeur général de Goldman Sachs

Tom Donohue
président et directeur général de la Chambre de commerce des États-Unis

Maria Bartiromo
rédactrice spécialiste des marchés mondiaux pour FOX Business Network

Ian Bremmer
fondateur et président d’Eurasia Group

Stephen Poloz
gouverneur de la Banque du Canada

Dan Doctoroff
ancien maire adjoint de la Ville de New York et directeur général de Sidewalk Labs

Lawrence Summers
ancien secrétaire du Trésor des États-Unis

Laura D’Andrea Tyson
ancienne présidente du Council of Economic Advisers

Octobre 2018


Le passage du flambeau
Après neuf ans à la barre du Conseil canadien des affaires à titre de président et de chef de la direction, l’honorable John Manley quitte son poste; il est remplacé par M. Goldy Hyder. Pendant le mandat de M. Manley, on a pu constater une nette augmentation du nombre de membres, une visibilité accrue du Conseil pour plusieurs secteurs et initiatives politiques d’importance. On lui doit également d’avoir modernisé la structure de gouvernance interne de l’organisme.


Lutte à la cybercriminalité
Le Conseil se réjouit de la mise en place du Centre canadien pour la cybersécurité, un jalon important pour le gouvernement dans sa façon d’aborder la cybersécurité. Neuf mois auparavant, le Conseil canadien des affaires avait demandé à Ottawa de « proposer une stratégie pangouvernementale complète qui souligne l’importance de la collaboration entre les secteurs privé et public. » Le Centre sera désormais une source unique pour la prestation de conseils d’experts, de directives, de services et de soutien relativement à la cybersécurité destinés aux représentants du gouvernement, aux propriétaires et exploitants d’infrastructures essentielles, ainsi qu’aux membres des secteurs privé et public.



Vers un meilleur système de commerce mondial
Pendant que les ministres du Commerce de 12 pays et de l’Union européenne discutent à Ottawa, le Conseil joint sa voix à celle d’autres grandes entreprises internationales pour demander la modernisation de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), créée en 1995 pour réglementer le commerce mondial. « Après 23 ans, l’OMC a grandement besoin d’être modernisée pour refléter les réalités d’une économie mondiale en évolution et les besoins et attentes changeants de nos citoyens », indiquent les groupes d’entreprises dans un communiqué conjoint.
« En tant que groupes d’entreprises, nous encourageons les États membres de l’OMC à travailler ensemble pour renforcer le fonctionnement, la transparence et l’équité de l’Organisation. »


Apprentissage intégré au travail : tout le monde gagne
Les membres de la Table ronde du milieu des affaires et de
l’enseignement supérieur rencontrent à Ottawa les principaux
décideurs du gouvernement pour souligner l’importance des
investissements fédéraux dans le perfectionnement des
compétences et la formation. Leur message est le suivant :
une approche nationale coordonnée en matière d’apprentissage
intégré au travail sera avantageuse pour les étudiants,
les établissements d’enseignement postsecondaire et les
entreprises de toutes tailles.


Avancement des femmes dans le milieu des affaires
Le Conseil canado-américain pour l’Avancement des femmes entrepreneures et chefs d’entreprises publie son cinquième et dernier rapport. Le rapport révèle que, malgré leur engagement à l’égard de l’avancement des femmes, de nombreuses entreprises n’ont pas défini d’objectifs clairs à cet égard, ne se sont pas dotées des outils nécessaires pour mesurer les progrès accomplis ou n’ont pas établi de mécanismes de responsabilisation pour stimuler l’engagement économique des femmes.
« Bien que les dirigeants veuillent augmenter le nombre de femmes dans les postes de direction et que cette cause leur tienne à cœur, ils ne la traitent comme ils traitent les autres grandes priorités », indique le Conseil, coprésidé par Linda Hasenfratz, présidente-directrice générale de Linamar Corp., et Julie Sweet, présidente directrice générale d’Accenture – Amérique du Nord.

Plusieurs des recommandations formulées par le Conseil canado-américain pour l’Avancement des femmes entrepreneures et chefs d’entreprises ont depuis été mises en œuvre, notamment :

  • Un fonds de 200 millions de dollars pour les entreprises technologiques dirigées par des femmes, créé par la Banque de développement du Canada.
  • Le lancement du projet « See it Be it STEM It » dirigé par le milieu des affaires en novembre 2018 afin d’inciter les jeunes filles à cultiver leur goût pour la science, la technologie, le génie et les mathématiques.
  • La première stratégie pour les femmes en entrepreneuriat, un investissement du gouvernement du Canada d’une valeur de deux milliards de dollars qui vise à doubler le nombre d’entreprises appartenant à des femmes d’ici 2025, tout en les aidant à innover, à se développer et à accéder à de nouveaux marchés.
  • Des mesures pour accroître de 50 % les marchés publics octroyés par le gouvernement fédéral à de petites et moyennes entreprises appartenant majoritairement à des femmes.
  • Un plan quinquennal de 10 millions de dollars pour aider les entrepreneures à accéder à des services à l’exportation élargis et à des débouchés grâce au programme Femmes d’affaires en commerce international du gouvernement fédéral.

Novembre 2018


Encourager les investissements créateurs d’emplois
Bien que le gouvernement fédéral ait minimisé le besoin de répliquer à la réforme fiscale américaine, il a fait marche arrière en annonçant 14,4 milliards de dollars d’incitatifs fiscaux pour encourager des investissements créateurs d’emplois dans les domaines de la machinerie, de l’équipement, des technologies propres et dans d’autres secteurs. Dans son énoncé économique de l’automne, le ministre des Finances Bill Morneau, reconnaît que l’élimination de l’avantage fiscal sur les États-Unis que le Canada a établi au fil des ans « pourrait avoir des répercussions importantes sur les investissements, les emplois et les perspectives économiques des Canadiens de la classe moyenne. »

Le Conseil canadien des affaires salue l’initiative, mais il note que les problèmes de compétitivité du Canada ont besoin d’interventions beaucoup plus musclées qu’une simple mesure fiscale, quelle qu’elle soit. « Nous continuerons d’exhorter le gouvernement à adopter une stratégie exhaustive pour renforcer la confiance des entreprises, attirer les investissements et permettre la création de nouveaux emplois à valeur ajoutée », indique Goldy Hyder.

« Les libéraux accordent des allègements fiscaux aux entreprises en réaction aux réductions d’impôts de Donald Trump »

The Globe and Mail

« Justin Trudeau réduit l’impôt des entreprises pour faire le contrepoids aux mesures américaines »

Bloomberg

Réseau de sociétés novatrices
Le Conseil canadien des affaires lance un nouveau réseau qui réunit les principaux décideurs favorisant l’innovation de nombreuses entreprises canadiennes de premier plan. En moins d’un an, le réseau est passé d’une douzaine à une cinquantaine de cadres supérieurs et vice-présidents. Les membres se réunissent régulièrement pour échanger des expériences et des pratiques exem – plaires afin de stimuler l’innovation au sein de grands organismes bien établis.


Décembre 2018


Militer pour le commerce intérieur
À l’approche de la réunion des premiers ministres à Montréal, le Conseil exhorte le premier ministre, les dix premiers ministres provinciaux et les trois dirigeants territoriaux à accélérer les efforts pour réduire les barrières commerciales au Canada. Dans une lettre ouverte, Goldy Hyder déclare qu’il est temps d’obtenir des résultats. « La situation actuelle – plus de deux ans après la signature de l’Accord de libre-échange canadien – est intolérable. Des systèmes de réglementation inefficaces et redondants nuisent à la croissance du commerce et des affaires, coûtant aux Canadiens des millions de dollars chaque jour en raison des prix élevés et des pertes de revenus. C’est dans le secteur de l’énergie que cette situation est la plus manifeste puisque notre incapacité à construire l’infrastructure de pipeline impose un lourd fardeau sur les travailleurs, les familles et les communautés. »


Établissement d’un consensus sur l’énergie et l’environnement
Le Comité sénatorial permanent de l’énergie, de l’environnement et des ressources renouvelables amorce un examen exhaustif du projet de loi C-69 s’échelonnant sur plusieurs mois qui vise à revoir le processus d’évaluation environnementale des principaux projets d’exploitation des ressources naturelles, comme les pipelines et les mines. Alors que se tiennent les audiences, le Conseil canadien des affaires s’efforce de trouver un compromis entre les membres de l’industrie, le gouvernement et d’autres intervenants, dont un grand nombre craignent que la législation rendra pratiquement impossible l’approbation de nouveaux projets.

Les critères décisifs du projet de loi C-69 pour le Conseil :

  • Améliore-t-il l’attractivité du Canada comme pôle d’investissement?
  • Donne-t-il lieu à un processus d’approbation des principaux projets d’exploitation de ressources qui est efficace, opportun et équilibré?
  • Limite-t-il le pouvoir ministériel d’infirmer la décision d’un organisme de réglementation?
  • Clarifie-t-il l’obligation de consulter les communautés autochtones dont les membres pourraient être touchés par le projet proposé?

Augmentation des échanges commerciaux avec l’Asie-Pacifique
Huit ans après que le Conseil canadien des affaires eut recommandé à Ottawa pour la première fois d’essayer de faire partie d’un accord commercial Asie-Pacifique, les exportateurs canadiens célèbrent la mise en œuvre de l’Accord de partenariat transpacifique global et progressiste (PTPGP). Le Canada est l’un des six premiers pays qui ont ratifié l’Accord, avec l’Australie, le Japon, le Mexique, la Nouvelle Zélande et Singapour. Un rapport publié par le Conseil en 2011 indique que l’adhésion au PTPGP pourrait « changer la donne » en faisant la promotion des intérêts économiques et politiques du Canada dans la région de l’Asie-Pacifique en pleine croissance.

Janvier 2019


Lancement du balado« Parlons affaires »
La nouvelle série de balados du Conseil a débuté avec Geoff Smith, président et chef de la direction d’EllisDon. De nouveaux épisodes seront disponibles aux trois semaines et on pourra y entendre Goldy Hyder avoir des conversations candides avec les principaux innovateurs, entrepreneurs et chefs d’entreprise canadiens.

  • Plus de 4 000 téléchargements dans le monde entier
  • Enregistrement de 15 épisodes pendant les neuf premiers mois
  • Des chefs d’entreprise canadiens parmi les plus intéressants et les plus influents nous racontent leur histoire et les leçons apprises

Réunion du Nouvel An des membres du Conseil canadien des affaires

Toronto

La chef de la direction de Linamar, Linda Hasenfratz, s’apprête à terminer son mandat de trois ans à titre de présidente du Conseil canadien des affaires; elle cédera sa place à Don Lindsay, président et chef de la direction de Teck Resources.

Dans son discours inaugural, M. Lindsay prépare le terrain pour une importante nouvelle campagne en faveur de la compétitivité canadienne.
« La transformation de l’économie mondiale au cours des deux dernières décennies, plus précisément la croissance rapide des marchés émergents et la création de milliards de nouveaux consommateurs de la classe moyenne, a entraîné des occasions d’affaires exceptionnelles, indique-t-il. Mais elle a également posé un défi pour le Canada – un que nous avons du mal à surmonter… Notre organisme peut et doit jouer un plus grand rôle pour favoriser un dialogue national sur la compétitivité et façonner les politiques nécessaires pour conserver les emplois et les investissements au Canada. »

Un souper spécial est également prévu pendant la première réunion du Conseil de 2019, ainsi qu’un hommage à John Manley, lequel a occupé le poste de président et de chef de la direction pendant neuf ans. Une discussion informelle avec Andrew Scheer, chef du Parti conservateur du Canada; un entretien avec le ministre des Finances Bill Morneau; une table ronde des chefs de la direction sur les véhicules autonomes et une visite du site proposé pour l’aménagement d’une nouvelle ville intelligente dirigée par Sidewalk Labs, la société sœur de Google, figurent aussi au programme.

Février 2019


Les chefs d’entreprise tracent la voie à suivre pour la croissance
Le lancement officiel du Groupe de travail sur l’avenir économique du Canada a eu lieu en février 2019. Dirigé par les coprésidents Louis Vachon (Banque Nationale du Canada), Nicole Verkindt (OMX) et Chuck Magro (Nutrien), le Groupe de travail s’engage à tenir de vastes consultations et à travailler avec un large éventail de Canadiens pour dresser une courte liste de recommandations pratiques « susceptibles d’améliorer onsidérablement la capacité du Canada à attirer des emplois et des investissements dans une économie mondiale en transformation. »


« À une épooque où la politique se polarise et où on met davantage l’accent sur les enjeux à court terme, nous voyons à la fois une occasion et le besoin de rassembler les Canadiens pour qu’ils appuient des politiques intelligentes et une stratégie à long terme qui nous aideront à mieux tirer notre épingle du jeu. »

Nicole Verkindt, Louis Vachon et Chuck Magro
Coprésidents | Groupe de travail sur l’avenir économique du Canada

Fiche de pointage
Suite au lancement du Groupe de travail sur l’avenir économique du Canada, Deloitte a rempli la toute première fiche de pointage de la compétitivité du Canada, laquelle mesure la performance du pays par rapport à 12 nations comparables, dont les États-Unis, le Royaume Uni, l’Allemagne, la Suède et le Japon. Élaborée avec la collaboration du Conseil canadien des affaires, cette fiche de pointage permet aux Canadiens de voir d’un coup d’œil les domaines où le Canada est en tête, et ceux où il accuse un retard.

« Le Canada est un des meilleurs pays au monde pour démarrer et faire croître une entreprise, créer des emplois, ou investir dans une entreprise. Toutefois, pour conserver sa position de leader, le Canada doit continuer de soutenir un environnement économique qui mise sur nos forces et cible les éléments qui nous empêchent d’avancer. »

Frank Vettese Chef de la direction | Deloitte Canada

Renforcer les relations commerciales avec le Japon
Cherchant à tirer parti de l’accord commercial transpacifique récemment mis en œuvre, Goldy Hyder s’est rendu au Japon pour rencontrer de hauts fonctionnaires et des chefs d’entreprise. Sa visite, dont le but était de préparer le terrain pour une future mission des chefs d’entreprise visant à stimuler le commerce bilatéral et les investissements, le mènera à Tokyo, à Nagoya et à Kyoto.

Mars 2019


Militer pour la prospérité
La lettre prébudgétaire du Conseil adressée au ministre Bill Morneau signale l’incertitude économique causée en partie par la montée des tensions commerciales et la faiblesse des prix de nombreux produits d’exportation canadiens. La lettre présente une série de recommandations pour améliorer la compétitivité, notamment :

  • des efforts concertés pour lever les barrières tarifaires imposées par les États-Unis sur l’acier et l’aluminium;
  • des politiques qui soutiennent la construction d’autres infrastructures pour permettre au secteur de l’énergie canadien d’accéder à des marchés autres que ceux de l’Amérique du Nord;
  • l’élimination des obstacles réglementaires qui nuisent depuis longtemps aux investissements des entreprises et qui obligent les consommateurs à payer plus cher pour leurs produits et services.

Le Conseil appuie également la recommandation de la Table ronde du milieu des affaires et de l’enseignement supérieur relative à la mise en place d’une stratégie nationale à l’appui de l’apprentissage intégré au travail. « Investir dans l’apprentissage intégré au travail et d’autres programmes visant à aider les travailleurs à perfectionner leurs compétences aidera les Canadiens à réussir dans un monde en évolution. »

« Le Conseil canadien des affaires demande au ministre des Finances de présenter un budget qui protège l’avantage concurrentiel du Canada. »

CBC News

« Hyder s’attend à ce que le budget souligne les compétences et l’importance de se préparer pour former la main-d’œuvre de demain pendant que nous en faisons encore partie. »

Bloomberg

« Valerie Walker, directrice générale de la Table ronde du milieu des affaires et de l’enseignement supérieur, espère que le budget prévoira des fonds pour des dizaines de milliers d’autres stages d’étudiants qui leur permettront de vivre une expérience pratique du milieu de travail. »

Toronto Star

Allocution sur l’avenir du Canada
Goldy Hyder amorce sa tournée de conférences visant à appuyer le Groupe de travail sur l’avenir économique du Canada en prononçant un discours à l’Institut C.D. Howe à Toronto. Dans le cadre des activités officielles et non-officielles au programme de sa tournée, il se rend dans des universités, des sections locales et régionales de chambres de commerce, des conférences internationales et des colloques réunissant des chefs d’entreprise.


Budget 2019 : investissements positifs dans la main-d’œuvre, plus d’efforts requis pour favoriser la croissance
Dans son quatrième budget, le ministre des Finances Bill Morneau, annonce d’importants nouveaux investissements dans la formation professionnelle – notamment près de 800 millions de dollars pour aider les employeurs à élargir les programmes travail-études pour les étudiants canadiens. Le budget appuie explicitement l’objectif de la Table ronde du milieu des affaires et de l’enseignement supérieur qui est de s’assurer que tous les étudiants de niveau postsecondaire ont accès à une certaine forme d’apprentissage intégré au travail, comme l’enseignement coopératif, les stages rémunérés, la formation en cours d’apprentissage ou des projets de recherche appliquée. « Nous saluons la décision du gouvernement fédéral de se joindre à cet effort en vue d’aider les diplômés canadiens à se servir rapidement des compétences et de l’expérience dont ils ont besoin pour réussir », a déclaré M. Goldy Hyder.

Or, le Conseil est déçu que le budget ne s’attaque pas à la cause fondamentale des difficultés économiques du Canada, c’est-à-dire le fait que plusieurs autres pays s’avèrent des destinations beaucoup plus attrayantes pour les investissements commerciaux, le talent et la création d’emplois.
« Pour régler le problème, les gouvernements doivent collaborer avec les entreprises, les travailleurs et d’autres parties intéressées afin d’élaborer une stratégie qui favorisera la croissance économique. »

Avril 2019


Réunion du printemps des membres du Conseil canadien des affaires

Vancouver

Près de 100 chefs de la direction de partout au pays se réunissent à Vancouver pour commencer à établir les principales priorités stratégiques du Groupe de travail sur l’avenir économique du Canada. Au cours de l’après-midi, les membres du Conseil se mettent au travail en participant à six ateliers portant sur différentes dimensions de la compétitivité. « Il s’agit essentiellement de bâtir un Canada meilleur et plus solide, » déclare le président du conseil Don Lindsay au début de la réunion. Dans chaque atelier, on demande aux participants de se pencher sur ce que les gouvernements pourraient faire pour attirer les investissements et améliorer les perspectives de croissance du Canada, ainsi que sur le rôle que peut jouer le milieu des affaires pour améliorer l’avenir de tous les Canadiens.

Au cours de la soirée, les membres visitent le siège social de TELUS, là où se tient une réception avec le premier ministre de la Colombie-Britannique, John Horgan, laquelle est suivie d’un repas et d’une discussion informelle avec Chip Wilson, entrepreneur reconnu, philanthrope et fondateur de Lululemon.


60 secondes avec le Conseil canadien des affaires
Vous n’avez qu’une minute devant vous? Chaque épisode de notre nouvelle série de vidéos hebdomadaires, #60Seconds, porte sur un événement ou une question d’intérêt public et explique brièvement quel est l’enjeu pour les entreprises, les travailleurs et l’économie canadienne.


Leçons de leadership
Sur une période de deux mois, Goldy Hyder a rencontré cinq anciens premiers ministres : Brian Mulroney, Jean Chrétien, Paul Martin, Joe Clark et Stephen Harper pour leur demander conseil et apprendre de leurs expériences face aux défis économiques et sociaux du Canada.

Mai 2019


Mobiliser la population
Le Groupe de travail sur l’avenir économique du Canada lance un nouveau site Web bilingue, ToutpourleCanada.ca, appuyé par une campagne médiatique de huit semaines qui atteindra plus de 1,1 million de personnes. Des milliers de Canadiens et Canadiennes se joignent à la conversation et ils sont des centaines à faire des recommandations pour renforcer la croissance économique.


Percée pour les tarifs américains
Les chefs d’entreprise du Canada se réjouissent de l’élimination des tarifs douaniers imposés par les Américains sur l’acier et l’aluminium canadiens, une décision qui profitera aux consommateurs, aux travailleurs et aux entreprises des deux côtés de la frontière. « À la suite de la levée de cet obstacle, le Conseil canadien des affaires exhorte toutes les parties à opter rapidement pour la ratification de l’Accord CanadaÉtats-Unis-Mexique, indique Goldy Hyder. Les citoyens des trois pays comptent sur leurs dirigeants pour tourner la page sur ce chapitre d’incertitude économique qui s’est avéré coûteux et dommageable. »


Les contributions fiscales des grandes entreprises du Canada
Le sixième sondage annuel sur la charge fiscale totale de PwC Canada montre un lien vital entre un secteur des affaires prospère et des finances publiques viables. On y souligne également l’urgence de procéder à un examen approfondi du régime fiscal pour simplifier les choses et stimuler la compétitivité générale du Canada.


La nouvelle Charte canadienne du numérique
Entouré de membres du Conseil canadien des affaires, le ministre de l’Innovation Navdeep Bains, dévoile les détails de la nouvelle Charte canadienne du numérique. Le but est de bâtir un lien de confiance entre les gouvernements, les citoyens et les entreprises pour assurer la protection de la vie privée et des données, et permettre aux entreprises canadiennes d’être les chefs de file de l’innovation numérique. La Charte s’appuie sur un grand nombre des principes décrits par le Conseil au cours des mois précédents.

Juin 2019


Les PDG réclament plus de leadership
Au moment où le Parlement suspend ses travaux pour l’été et que les politiciens fédéraux se préparent pour la campagne électorale de l’automne, le Conseil canadien des affaires publie une lettre ouverte dans laquelle il demande aux dirigeants de faire preuve de leadership pour promouvoir une stratégie visant à assurer le succès économique du Canada. « Le 21 octobre, les Canadiens choisiront leur prochain gouvernement fédéral », peut-on lire dans la lettre, signée par 24 membres du conseil d’administration du Conseil canadien des affaires et les coprésidents du Groupe de travail sur l’avenir économique du Canada. « Ils méritent de savoir ce que chacun de vos partis ferait pour relever les défis urgents liés à l’économie de notre pays et au bien-être de ses habitants. »


Les chefs d’entreprise organisent des tables rondes partout au Canada
La Chambre de commerce de la région de Toronto tient la première de trois séries de tables rondes visant à recueillir des commentaires pour le Groupe de travail sur l’avenir économique du Canada. D’autres tables rondes ont lieu à Montréal, où elles sont organisées par l’Institut de recherche en politiques publiques et à Calgary, où elles sont organisées par la Canada West Foundation. Les consultations réunissent des représentants de groupes de réflexion, d’organismes de politique sociale, d’organismes autochtones, d’associations de l’industrie et d’autres groupes.

Parmi les thèmes communs des tables rondes, citons l’importance de la planification à long terme des infrastructures, l’élimination des obstacles au commerce interprovincial et les efforts coordonnés des employeurs et des gouvernements pour améliorer l’éducation, les compétences et la formation, en particulier chez les Canadiens défavorisés. Dans les trois villes, les participants discutent de la nécessité d’adopter une approche plus efficace en matière de réglementation. « Il est important d’avoir des normes élevées, mais la réglementation ne devrait pas nécessairement dicter comment elles doivent être satisfaites, indique l’un des participants. Trop souvent au Canada, nous adoptons une approche ultra prudente, qui entraîne des coûts et des retards inutiles. »


Des politiques sur les données : possibilité économique pour le Canada
L’honorable James Moore, ancien ministre fédéral de l’Industrie, a accepté
de diriger une étude non-partisane sur la façon de moderniser les politiques numériques du Canada. Cette initiative consistera à consulter des dirigeants d’entreprise, des innovateurs et des experts en politique dans l’ensemble du pays. « Le Canada a le potentiel d’être un chef de file au niveau mondial dans l’exploitation du pouvoir des technologies numériques et des données pour stimuler la croissance économique et améliorer la vie de tous les Canadiens, a déclaré M. Moore. Je suis impatient de travailler avec les membres du Conseil canadien des entreprises et d’autres intervenants afin d’élaborer un cadre judicieux de politiques sur les données qui suscite la confiance du public et fait la promotion de l’innovation et de la concurrence sur le marché », a-t-il ajouté.


Délégation pour appuyer l’ALENA 2.0
Don Lindsay, président du Conseil d’administration du Conseil canadien des affaires, dirige une délégation de chefs de la direction qui se rend dans la capitale américaine pour exprimer son appui au nouvel accord de libre-échange nord-américain. En plus de rencontrer dix importants législateurs républicains et démocrates, la délégation tient une séance trilatérale avec
des chefs de la Business Roundtable – laquelle représente les chefs de la direction des plus grandes entreprises américaines – et le Consejo Mexicano de Negocios, le plus important organisme d’affaires du Mexique. Dans une déclaration commune, les trois groupes demandent la ratification rapide de l’Accord, indiquant qu’il rendra l’économie nord-américaine « encore plus dynamique et compétitive, stimulera les investissements et favorisera la création d’emplois de grande valeur. »


Feu vert au projet TMX
Le Conseil salue la réaffirmation de la décision du Cabinet fédéral d’approuver le projet d’agrandissement de l’oléoduc Trans Mountain (TMX). « Après tous les débats, examens, audiences et contestations judiciaires, il ne reste qu’une chose à faire : le construire! »


Le projet de loi C-69 ne passe pas le test ultime
Dans une lettre d’opinion publiée dans The Globe and Mail, Goldy Hyder déplore la décision du gouvernement fédéral de n’accepter qu’un petit nombre des modifications substantielles au projet de loi C-69 proposées par le Sénat. « Le projet de loi modifié est meilleur, il comble certaines lacunes de l’ancien projet de loi qui entravaient la capacité de l’industrie minière à procéder rapidement à des investissements nécessaires. Mais dans l’ensemble, il est loin de satisfaire aux conditions requises pour obtenir l’appui général du secteur de l’énergie. C’est pour cette raison que nous ne pouvons pas l’appuyer. »

Juillet 2019


Message aux premiers ministres
Le Conseil canadien des affaires se joint à la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI), laquelle représente les intérêts de plus de 110 000 petites et moyennes entreprises, pour demander d’accélérer l’élimination des barrières au commerce interprovincial. « Comment voulezvous qu’une entreprise connaisse du succès à Sapporo si elle ne peut pas atteindre des clients à Saskatoon? », demandent Goldy Hyder et Dan Kelly, et leurs homologues de la FCEI dans une lettre ouverte publiée dans The Globe. « Nous exhortons les premiers ministres à agir avec fermeté dans ce dossier et à adapter le commerce interprovincial au 21e siècle. »


Collaborer dans l’intérêt des étudiantes et étudiants canadiens
La Table ronde du milieu des affaires et de l’enseignement supérieur devient officiellement un organisme indépendant à but non lucratif ayant pour but de diriger l’élaboration et la mise en œuvre de la stratégie nationale canadienne d’apprentissage intégré au travail.
« Le vif intérêt qu’accorde le gouvernement fédéral à cette initiative aidera à mobiliser les entreprises – notamment les petites et moyennes entreprises – pour qu’elles offrent 44 000 nouvelles occasions d’emploi étudiant au cours des trois prochaines années », a déclaré Dave McKay, coprésident de la Table ronde du milieu des affaires et de l’enseignement supérieur, lors d’une annonce de financement faite à Toronto.

« À une époqe marquée par la polarisation politique et la transformation technologique, et où la concurrence est toujours plus féroce, nous ne pouvons pas nous permettre de tenir quoi que ce soit pour acquis. Si nous souhaitons préserver la belle qualité de vie dont jouissent les Canadiens et Canadiennes, nous devons nous montrer ambitieux, avant-gardistes et rester unis. »

Goldy Hyder Président et chef de la direction | Conseil canadien des affaires



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