Selon l’ancienne ambassadrice canadienne Louise Blais, le Canada a besoin d’une nouvelle stratégie étrangère qui lui permettra d’être plus concurrentiel dans un monde en mutation.

« Des changements importants se produisent dans le paysage géopolitique », dit-elle. « Le Canada en sortira soit perdant, soit gagnant d’un point de vue économique et sécuritaire, mais nous devons avoir un plan. »

Mme Blais a été diplomate de haut rang dans des ambassades et consulats canadiens à travers le monde, notamment à Tokyo, Paris, Washington et aux Nations Unies. Elle est maintenant conseillère spéciale principale au Conseil canadien des affaires sur les affaires américaines et internationales.

Lors d’une conversation avec Goldy Hyder sur le balado Speaking of Business, Mme Blais souligne que la politique étrangère du Canada doit reposer sur une relation solide avec les États-Unis, qui achètent 70 % des exportations canadiennes.

Même si les économies des deux pays sont interdépendantes, nombreux sont ceux qui, aux États-Unis, ne reconnaissent pas l’importance du Canada, dit-elle. « Nous devons faire plus d’efforts pour que les Américains réalisent à quel point cette relation a été avantageuse pour eux et pour leur propre prospérité. »