L’augmentation du taux d’imposition des gains en capital nuit à la compétitivité
Lettre à l’honorable Chrystia Freeland, C.P., députée, Vice-première ministre et ministre des Finances, concernant les changements proposés à l’impôt sur les gains en capital au Canada.
Madame la Vice-Première Ministre,
Nous vous écrivons pour ajouter notre voix à celles des personnes plus directement touchées par les changements proposés à l’impôt sur les gains en capital du Canada, tels qu’ils ont été annoncés dans votre récent budget. Sur la base des informations fournies à ce jour, nous craignons que les changements proposés ne compromettent davantage la capacité du Canada à attirer les investissements et les talents, ce qui aurait pour effet d’entraver une croissance économique forte et soutenue.
Plus important encore, nous estimons que le débat sur l’impôt sur les gains en capital occulte un problème encore plus préoccupant, à savoir que le cadre fiscal du gouvernement n’est pas viable. Aucune augmentation d’impôt ne serait nécessaire si le gouvernement réduisait les dépenses prévues et prenait des mesures proactives pour stimuler la croissance, par exemple en supprimant les obstacles réglementaires.
Nous vous demandons donc à nouveau de mettre en place un exercice rigoureux d’examen des programmes afin d’identifier les domaines dans lesquels les dépenses publiques peuvent être réduites ou supprimées. Les chefs d’entreprise sont prêts à contribuer à l’élaboration d’une stratégie de croissance économique qui renforce la prospérité de tous les Canadiens.
Sincèrement,
Goldy Hyder