L’énoncé économique de l’automne du gouvernement fédéral promet des centaines de milliards de dollars de nouvelles dépenses, mais n’a pas de plan concret pour stimuler les investissements du secteur privé et la reprise économique, selon le Conseil canadien des affaires.

« Les entreprises, et non le gouvernement, sont le principal moteur de la création d’emplois et de la croissance économique durable », a déclaré Goldy Hyder, président et chef de la direction du Conseil.

« En ce moment, notre première priorité est de combattre la COVID-19.  Mais nous devons aussi avoir un plan crédible pour faire avancer l’économie et garantir la création d’emplois de qualité et bien rémunérés pour les Canadiens lorsque l’urgence sanitaire prendra fin. »

Certains éléments de la mise à jour reflètent les appels lancés par le Conseil canadien des affaires depuis de nombreux mois, notamment des mesures visant à améliorer l’accès à des services de garde abordables, à élargir la formation et le développement des compétences, et à fournir un soutien continu aux particuliers et aux petites entreprises qui ont été durement touchés par la crise sanitaire.

L’énoncé offre une aide attendue depuis longtemps pour les secteurs en difficulté tels que les voyages, le tourisme et l’hôtellerie, mais il n’y a manifestement aucun soutien aux principales compagnies aériennes canadiennes. Un soutien beaucoup plus important sera nécessaire pour garantir que les entreprises restent viables et que leurs employés auront des emplois auxquelles retourner lorsque les conditions s’amélioreront.

Comme le Conseil canadien l’a souligné dans son récent document intitulé « Propulser une reprise vigoureuse », le Canada a besoin d’un plan économique axé sur l’avenir qui renforce la confiance et encourage les investissements du secteur privé et la création d’emplois. Cela nécessite également des restrictions budgétaires. Le Conseil canadien a demandé la mise en place d’un ancrage fiscal clair et continuera de le faire.