John Graham a un mandat clair. En tant que chef de la direction de l’Office d’investissement du Régime de pensions du Canada (Investissements RPC), il supervise l’épargne-retraite de 20 millions de Canadiens, dans le but d’obtenir les rendements les plus élevés possibles sans risque excessif.

Et pourtant, dans un monde volatil et imprévisible, son défi est loin d’être simple.

Récemment, Investissements RPC s’est engagé à atteindre un portefeuille zéro émission nette d’ici 2050. Mais cela ne signifie pas un désinvestissement dans l’industrie pétrolière et gazière du Canada.

« Nous croyons fermement à la voie de l’engagement », déclare Graham à Goldy Hyder sur le balado Speaking of Business. « Le désinvestissement éloigne les propriétaires responsables de la discussion. Le désinvestissement met essentiellement ces actifs dans les mains de personnes qui n’ont peut-être pas les mêmes valeurs. »

Selon M. Graham, le Canada est prêt à vivre une « transition économique », et non seulement une transition énergétique, car le passage à des sources d’énergie à faible teneur en carbone aura une incidence sur presque tout ce que nous produisons et consommons.

Et il voit un rôle de premier plan pour le Canada. « Le Canada est en mesure de réaliser ces types d’initiatives à grande échelle. Je crois que nous disposons des ressources et du savoir-faire scientifique et technique nécessaires. »

Pour en savoir plus, et notamment découvrir pourquoi John Graham est passé d’un poste de chercheur à celui de gestionnaire de pension, écoutez cet épisode passionnant et varié de Speaking of Business.