Le budget « imposer et dépenser » freinera la croissance
Ottawa, ON — 16 avril 2024 — Le budget fédéral de 2024 freine le potentiel du Canada, prévient le Conseil canadien des affaires (CCA).
Le plan fiscal « imposer et dépenser » entravera la croissance économique nécessaire à l’amélioration du niveau de vie, découragera l’investissement des entreprises qui contribue à augmenter les salaires et fera peser une charge de la dette plus lourde sur les générations futures.
« L’incapacité du gouvernement fédéral à faire des choix et à limiter les dépenses aura des effets néfastes sur la vie et les moyens de subsistance de tous les Canadiens », déclare Goldy Hyder, président et chef de la direction du CCA.
Il ajoute que l’augmentation de l’impôt sur les gains en capital est particulièrement inquiétante.
« Augmenter le coût du capital peut sembler être une bonne politique pour certains, mais c’est une mauvaise politique économique pour tous. La redistribution de la richesse n’est pas la création de richesse et les mesures de dépenses introduites aujourd’hui vont accabler les Canadiens de dettes sans encourager la croissance économique forte et soutenue qu’ils méritent. »
Selon les projections budgétaires, le coût du service de la dette du Canada s’élèvera à 54,1 milliards de dollars pour l’exercice financier en cours. Cela représente deux milliards de dollars de plus pour le remboursement de la dette que les 52,1 milliards de dollars prévus pour les transferts en matière de santé aux provinces et aux territoires.
« Si le gouvernement veut assurer la viabilité à long terme de ses nouveaux plans de dépenses, il doit considérer le secteur privé comme un partenaire dans la construction d’une économie forte et croissante », ajoute M. Hyder. « Au lieu de cela, le gouvernement punit les investisseurs sur lesquels il compte pour générer de la croissance. Cela signifie moins d’emplois bien rémunérés pour les Canadiens ».
Au cours de l’année écoulée, le CCA a présenté plusieurs mesures que le gouvernement aurait pu prendre pour favoriser la croissance économique, notamment le respect d’un point d’ancrage budgétaire significatif, l’introduction d’un examen complet des dépenses de programme et la mise en œuvre de promesses qui accéléreraient les investissements dans le domaine de la transition énergétique.